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Par chemins...
15 décembre 2015

C'est pour bientôt ! Ce matin, je suis en joie !

Noël,

c'est beau avec les petits enfants sages qui attendent le Père Noël, d'ailleurs cette année, plus que jamais moi aussi !

D'autres attendent une naissance ?

En attendant, je vous fais une livraison !

Quand les bisous seront tous livrés, le camion prendra en charge des paquets pour les petits et pour les grands .

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Paquet cadeau

Comme vous pouvez le constater, je ne vous fais qu'une gentille présentation, en attendant Noël, non, je ne suis pas pressée, mais cette année, je suis plus seraine que d'autres années; troublées par la maladie, des contrariétés, des deuils ...

Chut, je vais mieux et je voudrais que rien ne vienne troubler cette quiétude qui m'habite !

http://pusher.com.au/clients/pusher-christmas-2012/

Cadeau poétique du jour :

Vieux de la vieille

15 décembre

Par l'ennui chassé de ma chambre, 
J'errais le long du boulevard :
IL faisait un temps de décembre, 
Vent froid, fine pluie et brouillard ;

Et là je vis, spectacle étrange, 
Échappés du sombre séjour, 
Sous la bruine et dans la fange, 
Passer des spectres en plein jour.

Pourtant c'est la nuit que les ombres, 
Par un clair de lune allemand, 
Dans les vieilles tours en décombres, 
Reviennent ordinairement ;

C'est la nuit que les Elfes sortent 
Avec leur robe humide au bord, 
Et sous les nénuphars emportent 
Leur valseur de fatigue mort ;

C'est la nuit qu'a lieu la revue 
Dans la ballade de Zedlitz, 
Où l'Empereur, ombre entrevue, 
Compte les ombres d'Austerlitz.

Mais des spectres près du Gymnase, 
A deux pas des Variétés,
Sans brume ou linceul qui les gaze, 
Des spectres mouillés et crottés !

Avec ses dents jaunes de tartre, 
Son crâne de mousse verdi, 
A Paris, boulevard Montmartre, 
Mob se montrant en plein midi !

La chose vaut qu'on la regarde :
Trois fantômes de vieux grognards, 
En uniformes de l'ex-garde, 
Avec deux ombres de hussards !

On eût dit la lithographie 
Où, dessinés par un rayon, 
Les morts, que Raffet déifie, 
Passent, criant : Napoléon !

Ce n'était pas les morts qu'éveille 
Le son du nocturne tambour, 
Mais bien quelques vieux de la vieille 
Qui célébraient le grand retour.

Depuis la suprême bataille, 
L'un a maigri, l'autre a grossi ; 
L'habit jadis fait à leur taille, 
Est trop grand ou trop rétréci.

Nobles lambeaux, défroque épique, 
Saints haillons, qu'étoile une croix, 
Dans leur ridicule héroïque 
Plus beaux que des manteaux de rois !

Un plumet énervé palpite 
Sur leur kolbach fauve et pelé ; 
Près des trous de balle, la mite 
A rongé leur dolman criblé ;

Leur culotte de peau trop large 
Fait mille plis sur leur fémur ; 
Leur sabre rouillé, lourde charge, 
Creuse le sol et bat le mur ;

Ou bien un embonpoint grotesque, 
Avec grand'peine boutonné, 
Fait un poussah, dont on rit presque, 
Du vieux héros tout chevronné.

Ne les raillez pas, camarade ; 
Saluez plutôt chapeau bas 
Ces Achilles d'une Iliade 
Qu'Homère n'inventerait pas.

Respectez leur tête chenue ! 
Sur leur front par vingt cieux bronzé, 
La cicatrice continue 
Le sillon que l'âge a creusé.

Leur peau, bizarrement noircie, 
Dit l'Égypte aux soleils brûlants ; 
Et les neiges de la Russie 
Poudrent encor leurs cheveux blancs.

berezina574-380


Si leurs mains tremblent, c'est sans doute 
Du froid de la Bérésina ; 
Et s'ils boitent, c'est que la route 
Est longue du Caire à Wilna ;

S'ils sont perclus, c'est qu'à la guerre 
Les drapeaux étaient leurs seuls draps ; 
Et si leur manche ne va guère, 
C'est qu'un boulet a pris leur bras.

Ne nous moquons pas de ces hommes 
Qu'en riant le gamin poursuit ; 
Ils furent le jour dont nous sommes 
Le soir et peut-être la nuit.

Quand on oublie, ils se souviennent ! 
Lancier rouge et grenadier bleu, 
Au pied de la colonne, ils viennent 
Comme à l'autel de leur seul dieu.

Là, fiers de leur longue souffrance, 
Reconnaissants des maux subis, 
Ils sentent le coeur de la France 
Battre sous leurs pauvres habits.

Pereprava1


Aussi les pleurs trempent le rire 
En voyant ce saint carnaval, 
Cette mascarade d'empire 
Passer comme un matin de bal ;

Et l'aigle de la grande armée 
Dans le ciel qu'emplit son essor, 
Du fond d'une gloire enflammée, 
Étend sur eux ses ailes d'or !

http://lestafette.unblog.fr/2012/12/03/le-passage-de-la-berezina-et-apres%E2%80%A6/

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Commentaires
J
C'est tellement mieux d'aller "mieux"....
P
Super de te savoir en forme !
B
Hello Mimi<br /> <br /> Non, il n'y aura pas de Noel, ni de jour de l'an chez moi. Le coeur n'y est pas ! Soso était très très proche de sa maman et même si elle était en maison de retraite, Soso allait la voir pratiquement tout les deux jours.... En ce moment elle est très fatigué et je suis un peu inquiet...<br /> <br /> Bon Mercredi<br /> <br /> bizz<br /> <br /> Pat
D
Bonjour chère Michèle, je suis très heureuse de te savoir joyeuse :-) Tu pourras fêter Noël et les fêtes de fin d'année le coeur serein en famille et avec le petit Mathias.<br /> <br /> Je te souhaite tout de bon et une douce fin de journée.<br /> <br /> Mes amitiés et mes bisous ♥
J
Bonjour Michèle. <br /> <br /> Ca fait plaisir de te voir en joie du matin. Au moins ça en fait quelqu'uns. Plu au ciel que bientôt, il en sera de même pour moi. Peut-être devrai-je boire un petit verre de beaujolais dès que je mets le pied par terre ? En aurais-tu bu ce matin en te levant Michèle, pendant que Raymond emmène la belle Cybèle chez le coiffeur ?. Moi, j'en ai bien besoin du coiffeur. Il faut que je me décide à y aller d'ici samedi, puisque dimanche, nous devons fêter l'anniversaire des 3 enfants de ma fille. Je ne me ferai jamais à leurs dates d'anniversaire. Mais, qu'est-ce qui leur prend au printemps à ces deux-là ? Ils se prennent probablement pour des oiseaux. Nous n'arrêtons pas de les charrier chaque année. <br /> <br /> ps : la bérézina, c'est pour qui ?<br /> <br /> re-ps : j'ai enfin fait mon sapin. Non pas que je l'ai fait avec plaisir, mais, au dernier moment, on s'est décidé à en acheter un. Demain, je demande à mon mari de mettre une guirlande dehors. D'accord, à côté de la maison de mon voisin, ça va faire tache, mais, ça met un peu de lumière dans le quartier. Le Alain est parti mettre 2 cartes dans la boite aux lettres de ma petite fille, une pour sa fête aujourd'hui et une autre pour son annif demain. Il parait que l'année dernière, elle avait été déçue de voir la boite aux lettres vide.<br /> <br /> Bises.
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