BeauTexte
Ce que ça coûte de vouloir être parfait
On a souvent l’impression que tout irait mieux si on avait plus d’argent, un meilleur emploi, une plus grande maison, de plus beaux vêtements. Quand il nous arrive de nous comparer aux autres, on se dit souvent qu’on pourrait avoir un meilleur sort si seulement on en faisait un peu plus.
Pourtant, chaque fois qu’on vise la perfection, on s’engage dans une bataille perdue. Plutôt que d’apprécier ce qu’on a déjà, on s’attarde sur ce qui va mal ou sur ce qui nous manque. Résultat : on est déçu et insatisfait.
Perfection et paix intérieure ne vont pas ensemble
Que nos déceptions soient reliées à nous mêmes (si on avait mieux répondu à cette entrevue d’emploi, si on pouvait enfin perdre ces quelques kilos en trop) ou qu’elles viennent d’un autre (une parole blessante ou une façon de voir différente de la nôtre), le fait de nous y attarder nous éloigne du bonheur et de la paix intérieure.
Assurément, les images de la perfection ne manquent pas autour de nous : tailles parfaites, visages de jeunesse, salaires astronomiques, etc., nous sommes confrontés chaque jour avec des idéaux peu réalistes de sorte que nous finissons par perdre la perspective de ce qui est normal et de ce qui ne l'est pas.
Ça ne signifie pas qu’on doive négliger tout effort pour nous améliorer, mais évitons de nous laisser arrêter par ce qui ne va pas comme on le voudrait. C’est de réaliser que oui, les choses pourraient aller mieux, mais sans nous fixer des objectifs hors d’atteinte. On peut se réjouir et apprécier la vie comme elle est avec ce qu’on possède.
La vie est belle comme elle est aujourd’hui.
Et si on s’empêchait de tout évaluer, peser, estimer, tout irait mieux car une grande partie de la pression qu’on subit vient de notre subconscient. Dès qu’on élimine le besoin d’être parfait dans tous les aspects de notre vie, on commence à découvrir la perfection de la vie elle-même.
Le bonheur ne dépend pas de nos vêtements, de notre corps, de notre travail ou de ce que possédons. Ne nous imposons pas des objectifs impossibles. Sinon, nous en paierons le prix, parce que nous ne serons jamais complètement comblés.
À preuve, qui connaît un perfectionniste heureux qui respire le bonheur et la paix ?