Aoûtienne !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_la_B%C3%A9r%C3%A9zina
C'était en novembre 26 au 29 novembre 1812 près de la rivière Bérézina, aux alentours de la ville de Borissov dans l'actuelle Biélorussie, entre l'armée française de Napoléon Ier et les armées russes de Koutouzov, de Wittgenstein et de Tchitchagov, durant la retraite de Russie qui marque la fin de la campagne de 1812.
Il reste de vieux souvenirs historiques, mais si je dis "c'est la bérézina" pour mon blog, il s'agit d'autre chose !
(Par extension) Déroute, échec cuisant, catastrophe totale.
- C’est la Bérézina !
Donc, je vais être claire,
mon blog part à la déroute, je ressens en moi,
un échec cuisant en ce mois d'août 2016 .
La Laitière et
le Pot au Lait
Jean de la Fontaine (1621-1695)
***
Perrette sur sa tête ayant un Pot au lait
Bien posé sur un coussinet,
Prétendait arriver sans encombre à la ville.
Légère et court vêtue elle allait à grands pas ;
Ayant mis ce jour-là, pour être plus agile,
Cotillon simple, et souliers plats.
Notre laitière ainsi troussée
Comptait déjà dans sa pensée
Tout le prix de son lait, en employait l'argent,
Achetait un cent d'oeufs, faisait triple couvée ;
La chose allait à bien par son soin diligent.
Il m'est, disait-elle, facile,
D'élever des poulets autour de ma maison :
Le Renard sera bien habile,
S'il ne m'en laisse assez pour avoir un cochon.
Le porc à s'engraisser coûtera peu de son ;
Il était quand je l'eus de grosseur raisonnable :
J'aurai le revendant de l'argent bel et bon.
Et qui m'empêchera de mettre en notre étable,
Vu le prix dont il est, une vache et son veau,
Que je verrai sauter au milieu du troupeau ?
Perrette là-dessus saute aussi, transportée.
Le lait tombe ; adieu veau, vache, cochon, couvée ;
La dame de ces biens, quittant d'un oeil marri
Sa fortune ainsi répandue,
Va s'excuser à son mari
En grand danger d'être battue.
Le récit en farce en fut fait ;
On l'appela le Pot au lait.
Quel esprit ne bat la campagne ?
Qui ne fait châteaux en Espagne ?
Picrochole, Pyrrhus, la Laitière, enfin tous,
Autant les sages que les fous ?
Chacun songe en veillant, il n'est rien de plus doux :
Une flatteuse erreur emporte alors nos âmes :
Tout le bien du monde est à nous,
Tous les honneurs, toutes les femmes.
Quand je suis seul, je fais au plus brave un défi ;
Je m'écarte, je vais détrôner le Sophi ;
On m'élit roi, mon peuple m'aime ;
Les diadèmes vont sur ma tête pleuvant :
Quelque accident fait-il que je rentre en moi-même ;
Je suis gros Jean comme devant.
Alors, t'as encore un coup de mou ?
Faut bien dire qu'en été, tout le monde est bien occupé entre jardin, petits enfants, balades, bronzage, belles-mères. N'oublions pas les JO que j'aime regarder.
J'essaie de jongler. J'attends mes enfants qui seront comme les tiens aussi de passage.. Hop, un ptit tour pour dire bonjour à ma et pa, et s'envoleront sous d'autres cieux plus agréables. Ptêtre même Gaby passera aussi.
Quant au blog de ton cher mari, faut bien dire qu'on a pas tous les jours la chance d'avoir un compte rendu aussi précis (et agréablement raconté) de la vie en Chine. Tu sais que mon fils m'a dit que sa dulcinée y a passé 6 mois. Je vais lui demander samedi plus de précision et lui ferai voir les photos du campus. Ptêtre que c'est le même. Je lui demanderai l'année. Ptêtre qu'elle a croisé le frère à Ray.
Bises et bonne journée bien ensoleillée.