Il cultive son jardin avec amour ...Bonne fête aux pères et saluons l'été !
Durant toute sa vie, le "petit-vendeur" a vendu des vestes, des costumes, des pantalons, des cravates...des chemises !
Personne ne pouvait dire, comme la chanson ...
Aujourd'hui, en retraité heureux, il cultive son jardin et en est fier !
Je suis certaine qu'il y a encore des gens qui ignorent, un plat délicieux !
Une jardinière de légumes du printemps...
directement sortis du jardin.
Tous les ingrédients réunis, la jardinière peut se cuisiner, les invités seront ravis de la déguster.
Le jardinier, heureux de faire plaisir ... à ses amis.
Je vous assure, un vrai régal; merci au "petit-vendeur" devenu jardinier.
Qui devinera le prénom et nom du jardinier ?
L'époux d'une blogueuse, qui vient de nous faire faux bon, mais avec lui, fêtons l'arrivée de l'Eté.
Voilà l’été 2015 ! Une exclamation qu’il sera grand temps d’employer quand le soleil commencera à pointer le bout de son nez. En effet, les beaux jours devraient honorer comme il se doit le rendez-vous annuel qu’est l’été qui commencera officiellement au mois de juin. Notez bien la date à laquelle tenues légères et lunettes de soleil pourront à nouveau parader car nous retrouverons l’été et ses plaisirs à compter du dimanche 21 juin 2015. Et qui dit été dit vacances prolongées sous le soleil, alors n’hésitez pas non plus à consulter les dates des vacances scolaires 2015 pour vous organiser.
- Victor HUGO (1802-1885)
Hier, la nuit d'été, qui nous prêtait ses voiles,
Etait digne de toi, tant elle avait d'étoiles !
Tant son calme était frais ! tant son souffle était doux !
Tant elle éteignait bien ses rumeurs apaisées !
Tant elle répandait d'amoureuses rosées
Sur les fleurs et sur nous !
Moi, j'étais devant toi, plein de joie et de flamme,
Car tu me regardais avec toute ton âme !
J'admirais la beauté dont ton front se revêt.
Et sans même qu'un mot révélât ta pensée,
La tendre rêverie en ton coeur commencée
Dans mon coeur s'achevait !
Et je bénissais Dieu, dont la grâce infinie
Sur la nuit et sur toi jeta tant d'harmonie,
Qui, pour me rendre calme et pour me rendre heureux,
Vous fit, la nuit et toi, si belles et si pures,
Si pleines de rayons, de parfums, de murmures,
Si douces toutes deux !
Oh oui, bénissons Dieu dans notre foi profonde !
C'est lui qui fit ton âme et qui créa le monde !
Lui qui charme mon coeur ! lui qui ravit mes yeux !
C'est lui que je retrouve au fond de tout mystère !
C'est lui qui fait briller ton regard sur la terre
Comme l'étoile aux cieux !
C'est Dieu qui mit l'amour au bout de toute chose,
L'amour en qui tout vit, l'amour sur qui tout pose !
C'est Dieu qui fait la nuit plus belle que le jour.
C'est Dieu qui sur ton corps, ma jeune souveraine,
A versé la beauté, comme une coupe pleine,
Et dans mon coeur l'amour !
Laisse-toi donc aimer ! - Oh ! l'amour, c'est la vie.
C'est tout ce qu'on regrette et tout ce qu'on envie
Quand on voit sa jeunesse au couchant décliner.
Sans lui rien n'est complet, sans lui rien ne rayonne.
La beauté c'est le front, l'amour c'est la couronne :
Laisse-toi couronner !
Ce qui remplit une âme, hélas ! tu peux m'en croire,
Ce n'est pas un peu d'or, ni même un peu de gloire,
Poussière que l'orgueil rapporte des combats,
Ni l'ambition folle, occupée aux chimères,
Qui ronge tristement les écorces amères
Des choses d'ici-bas ;
Non, il lui faut, vois-tu, l'hymen de deux pensées,
Les soupirs étouffés, les mains longtemps pressées,
Le baiser, parfum pur, enivrante liqueur,
Et tout ce qu'un regard dans un regard peut lire,
Et toutes les chansons de cette douce lyre
Qu'on appelle le coeur !
Il n'est rien sous le ciel qui n'ait sa loi secrète,
Son lieu cher et choisi, son abri, sa retraite,
Où mille instincts profonds nous fixent nuit et jour ;
Le pêcheur a la barque où l'espoir l'accompagne,
Les cygnes ont le lac, les aigles la montagne,
Les âmes ont l'amour !
21 mai 1833