Une surprise; un blog en Belgique ! Rappel : "mon père s'est évadé en sautant du train en Belgique "

Bonjour,

Veuillez trouver ci-dessous la dernière publication du blog MOTIVATION - ENERGIE
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LE COMBAT...

Tous, celles et ceux qui...
Cette note a été publiée le 10/06/2016
Pour lire la note entièrement, veuillez cliquer sur le lien ci-dessous :
http://motiviation-energie.skynetblogs.be/archive/2016/06/09/le-combat.html

Je vous invite à lui rendre visite avant de continuer, Mousse sera ravie !

 

Suite de ma publication, qui rentre dans cette idée : " Le Combat..." !

Le sens du travail bien fait était aussi de rigueur !

Chasser de son vocabulaire des phrases :
* je suis fatiguée
* les verbes se plaindre, gémir
En revanche : lutter, se forger une volonté de fer…
étaient ses valeurs…qui sont devenues les
miennes.
Dans l’immédiat après-guerre la vie n’était pas
facile, la France est à reconstruire.
Robert et Ninette recherchent un fonds de
boucherie à la portée de leurs moyens. Ils
explorent le Rhône, mais c’est finalement en Haute
Loire à Lapte
L'altitude de la mairie de Lapte est de 840 mètres environ. La
superficie de Lapte est de 30.75 km ². La latitude de Lapte est
de 45.185 degrés Nord et la longitude de Lapte est de 4.217
degrés Est. Les villes et villages proches de Lapte sont :
Grazac (43) à 2.74 km, Les Villettes (43) à 6.01 km, Raucoules
(43) à 6.20 km, Chenereilles (43) à 6.34 km, Sainte-Sigolène
(43) à 6.72 km.
Je suis une laptoise de naissance !

http://daninette.canalblog.com/

Près de la sous-préfecture, d’Yssingeaux,
Yssingeaux (en occitan Sinjau) est une commune française, située dans le département de la
Haute-Loire (dont elle est une sous-préfecture) et la région Auvergne. Yssingeaux est à
environ 860 mètres d'altitude.
Ses habitants sont appelés les Yssingelais et les Yssingelaises.
Yssingeaux est situé dans la partie est du Velay et dans le département de la Haute-Loire (43).
La région d'Yssingeaux est parfois appelée le pays des sucs (un suc étant un dôme issu de
volcan de type péléen)
Cette sous-préfecture se caractérise, depuis une dizaine d'années, par son dynamisme
économique et démographique. En effet, malgré son appartenance à la région Auvergne,
Yssingeaux est sous influence directe de sa voisine rhônalpine Saint-Étienne et accueille
aujourd'hui de plus en plus de nouveaux résidents en provenance de la région stéphanoise.
Qu’ils trouvent ce qui leur convient.
Cet exode dans une contrée montagneuse au
climat rude explique ma venue au monde le 8 juin
1946, dans la chambre à coucher, juste au dessus
de la boutique. Il faut dire que la maternité était
éloignée, que le temps pressait et surtout que
papa ne pouvait se permettre de perdre une seule
journée !
Maman a donc accouché entre 2 clients… Autre
détail : papa est si occupé, qu’il ne peut faire la
déclaration en mairie que le lendemain…
Je suis baptisée en juillet 1946 en l’église de Lapte.
L’histoire a retenu qu’exceptionnellement le coeur
des salades est gelé : oui en ce début d’été ! Mes
grands parents maternels, ainsi que mon futur
parrain et son épouse prennent la « galoche », le
train du Chemin de fer Départemental qui les
conduit jusqu’à Lapte .
Ils sont quelque peu surpris par le froid, le drap
glacé au dessous de mon petit nez, mes mains
attachées sous les couvertures dans des moufles
pour me protéger des rigueurs de la météo du
moment
Là-haut la vie n’est pas facile ! Il faut travailler
dur, se lever tôt pour gagner sa vie.

Fort heureusement, dans le village il y a 2
boucheries et les 2 jeunes couples sympathisent
tout de suite, se serrent les coudes tout en
travaillant chacun de leur côté à la prospérité de
leur boutique.
Il y a ni rivalité, ni jalousie : au contraire beaucoup
de solidarité, d’entre aide.

Un exemple parmi tant d’autres : c’est ensemble
que les deux bouchers vont chaque jeudi au

marché d’Yssingeaux pour acheter les veaux,
vaches, cochons…avec une bétaillère. Ce sont de
grands moments, de vraies expéditions et des
souvenirs mémorables…comme le jour où papa,
avec son aplomb habituel, impressionne les
paysans venus vendre leurs bêtes…et est
confondu avec le sous-préfet !
Une anecdote que Roger a entendue mainte fois
racontée par son papa Jules et Jean Raynaud qui
en riaient encore dans les années 90 !
A l’époque ils pouvaient, abattre le bétail dans un
abattoir attenant à la boucherie. Les chiens, chats
du village sentaient la chair fraîche et venaient
rôder. Jean et Robert.
Ils étaient de jeunes adultes, mais dans ces
moments là de vrais gamins : ils attachaient à la
queue des chiens des ressorts de sommier et au
bout une casserole ou boîte de conserve : il en
résultait un tintamarre épouvantable dans toutes
les petites rues du village et ces dames hurlaient,
pestaient contre ces jeunes fous de bouchers. Mais
il n’y avait jamais de réprimandes, cela se
terminait bien, c’était le fou rire assuré. Il y a bien
d’autres anecdotes comme celle du petit monsieur
avec « son bon petit ventre en forme de ballon.
Le brave paysan avait demandé de monter à
l’arrière de la bétaillère pour éviter de rentrer à
pied du marché d’Yssingeaux. Il fut « installé » au
milieu de 2 veaux, fit un voyage très agité. Il
devait arriver certes à bon port …mais bien
tapissé de « bouse », content du voyage ! le béret
en bataille et nos 2 complices « mort de rire » .au
terme de l’expédition !
Si la vie là-haut n’était pas tous les jours aisée, la
joie de vivre, la complicité, la solidarité, l’amitié
n’étaient pas de vains mots et faisaient passer la
rigueur d’après guerre avec les tickets de
rationnement. D’’ailleurs des valises de viandes
sortaient des 2 magasins, les gens des grandes
villes venaient se ravitailler où il y avait de la
marchandise.

Autre monde.
Autre époque.
Autre vie.
Se serrer les coudes et avoir le bonheur d’êtres
jeunes, travailleurs, courageux, avec un grain
d’insouciance malgré tout pour faire passer la
dureté des temps.
Avec l’année 1948 c’est une période qui s’achève
et des liens solides se sont noués pour toute la vie
Papa fils unique.
Maman fille unique.
J’avais hérité à Lapte sur le plateau oriental du
Velay d’un tonton et d’une tatan que la généalogie
ne m’avait pas donné.
Tonton Jean. (Décédé à Noël 2000))
Tatan Jeannette (toujours chez elle à Saint Etienne
en 2011 , bon pied , bon oeil , le 10 septembre
elle nous attendait , 90 ans et le lundi 4 février
2013, si heureuse de m’entendre au téléphone).
Ils avaient eu, eux aussi une fille unique Anne-
Marie (née en 1948, décédée en 1970 dans un
accident de voiture pendant nos années fac à
Lyon)
Drame, tragédie pas de mot assez fort, elle avait
tout l’avenir devant elle, mais la vie en a décidé
autrement, une voiture « grille » un stop et c’est le
choc, Anne-Marie décède sur le coup, ses 3
passagères n’ont que quelques blessures ; sa
maman est très forte, son papa ne se remettra
jamais de cette mort tragique.
Ils reposent tous les deux dans le même caveau à
Lapte .
En 2010, à la Toussaint une messe anniversaire
(40 ans qu’Anne-Marie n’est plus) les habitants de
Lapte n’avaient pas oublié et l’église était bien
pleine pour venir témoigner à tatan Jeannette une
grande affection.
Il y a des joies, mais aussi des peines, le chemin
de notre vie n’est pas un long fleuve tranquille …

Chap. 2 :

« Nul ne guérit de son enfance » Jean Ferrat
1948.
De la Haute-Loire que nous quittons, Lapte et son
clocher célèbre qui offre un panorama à 360 °……..
Notre regard s’est arrêté dans la vallée du Rhône
à :
Condrieu !
Que de souvenirs « mon Condrieu » au 8 de la rue
Crémaillère (ce chiffre me suit).
La nouvelle boucherie « Dessard » ouvre ses
portes, aujourd’hui en 2008 elle est la seule à avoir
résisté au temps, aux grandes surfaces, elle a
changé de nom « La Limousine ».
Ce numéro 8 de le rue Crémaillère : que de
souvenirs enfouis dans ma mémoire.
En 2014, elle a fermé son volet et c’est un coiffeur .............

Comments

[Elisabeth]

J'aime beaucoup quand tu racontes ainsi. J'aime les histoires de familles. Merci beaucoup Michèle. Bon week end. Bisous.

[cricri d amour]

Une suite ?

Mais je pense bien,

des idées, il n'y a qu'à demander:

en soirée les familles jouer à des jeux

comment se passait les repas de famille

après le baptême, il y a eu la confirmation, la communion, tout ça c'était un peu la fête

.......hihihihi

Bises ma Miminounette

[cricri d amour]

Que de souvenirs, on s'y croirait,

on entend le clapotis de l'eau bénite dans les fonds baptismaux.

La vie de l'époque était complètement à l'inverse de maintenant,

on entend beaucoup parler de ses travaux difficiles , de cette vie rude.

Que veux tu, ici le temps est au beau (presque) fixe.

Dans les rues nous avons les Hooligans depuis plusieurs jours....

alors tous aux abris.

Vivement le Brexit.

[Mousse]

Bonjour ma douce Michèle,

Il fait moche à Bruxelles.

Je reste zen !

Je fais les corvées !

Passe un bon week-end, bisous doux.♥

[Julie]

Non, le chemin de notre vie n'est pas un long fleuve tranquille. Mais, il y a des personnes qui savent le prendre plus facilement ce chemin, ont plus d'aptitude à prendre la vie du bon côté. Moi, je ne vois souvent que le mauvais côté des choses. Mais, heureusement, en faisant parfois la fofolle (souvent), ça me permet de le gravir.

J'adore cette chanson de Jean Ferrat et me la suis souvent appropriée.

Ray est dur avec toi. Mais, je suppose qu'il veut que tu tires le meilleur de toi-même, par exemple un peu plus de fantaisie.